Guinée: Vers la mise en place des Equipes Médicales d'Urgences
Ce matin s’est ouvert l’atelier de sensibilisation sur la mise en place des équipes médicales d’urgence dont l’objectif général est d’accroître et de renforcer les capacités de prise en charge par des équipes spécialisées en vue d’une intervention efficace en situation d’urgence ayant des conséquences sanitaires.
Cet atelier qui se tient du 13 au 14 novembre permettra de :
Familiariser les parties prenantes aux concepts des Équipes Médicales d'Urgence et de son application dans les épidémies et les urgences;
Partager les expériences et leçons apprises des EMU dans les autres pays;
Identifier les EMU nationales et les ressources nécessaires (humaines) et les formations pour le développement et leur déploiement ;
Adopter le plan d’action national pour le développement et l’implantation des EMU en Guinée.
Cet atelier organisé par l’OMS et l’OOAS vise donc à renforcer les capacités opérationnelles des pays. Déjà, cette initiative a été mise en œuvre dans beaucoup de pays à travers le monde.
[caption id="attachment_1767" align="alignleft" width="300"] Dr Sedjo Muriel O.CATRAYE INCIDENT MANAGER (OOAS)[/caption]
Dans son discours de circonstance, le délégué de l’Organisation Ouest Africaine de la santé (OOAS) Dr Sedjo Muriel O. CATRAYE a rappelé le contexte de la mise en place desdites équipes. Ce contexte est la récurrence des maladies à potentiel épidémique dans la région de l’Afrique de l’ouest.
Il faut à cet effet noter que cet atelier de sensibilisation est issu des recommandations de l’atelier régional qui a été organisé à Abidjan en juin 2018 lesquelles recommandations étaient adressées aux États membres et à leurs partenaires pour l’introduction des EMU et la création d’un réseau d’équipes médicales dans l’espace CEDEAO.
La prise en compte de la composante clinique dans les interventions d’urgences médicales permettra donc de meubler davantage les dispositifs nationaux déjà existants car une préparation adéquate, une détection précoce des alertes et des facteurs précurseurs des épidémies peuvent réduire considérablement la mortalité et la morbidité ainsi que les autres facteurs associés aux urgences dont les populations touchées sont souvent victimes.
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Le Professeur KIZERBO représentant du bureau de l'OMS en Guinée[/caption]
Le représentant du bureau de l’OMS en Guinée le Professeur Kizerbo a affirmé dans son discours le soutien de l’organisation mondiale de la santé à cette initiative de mise en place des EMU pour une meilleure préparation et réponse aux urgences dont l’établissement vise l’acquisition d’une expertise nationale et régionale dans les pays de la région africaine de l’OMS prête à se déployer en situation d’épidémie et d’urgence majeures.
Il a en outre souligné la composition de ces équipés médicales d’urgences par des professionnels de la santé, de staffs de soutien qui ont pour tâches pendant les urgences de donner des soins cliniques aux populations affectées en soutien aux systèmes locaux de santé et aux communautés. Ces équipes incluent aussi du personnel gouvernemental, civil ou militaire et non gouvernemental venant du niveau national ou international.
Cette rencontre permettra de d’écrire le concept de base et les fonctions des EMU ; Appréhender les défis lors du développement et du déploiement des EMU ; Avoir identifié les capacités existantes en Guinée pour la mise en place des EMU et les ressources y relatives et définir le plan d’action national pour le développement et l’implantation des EMU.
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Dr Bouna YATTASSAYE Directeur Général Adjoint- ANSS[/caption]
Le DGA de l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire Dr Bouna Yattassaye qui a présidé l’ouverture de cet atelier a rappelé l’importance de la mise en place des EMU qui peuvent permettre de minimiser les dégâts des survenues soudaines des risques et urgences telles que les inondations comme on l’a vécu récemment dans la préfecture de Koundara, les accidents de la route, les conflits etc.
Cet atelier regroupe les directions du ministère de la santé, les partenaires et les membres de la plateforme One Health.